Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Suspense...
1 août 2005

Chapitre 3 -Premiers indices-

&q

PREMIERS INDICES

 

 

 

 

 

Mark aimait bien travailler la nuit. lunenuage3Tout était plus calme dans les locaux du commissariat. Le brouhaha de la journée faisait place à un silence ouaté et paisible. Tout le monde parlait moins fort, on courait moins aussi, la sonnerie des téléphones faisait des pauses, parfois de longues pauses avant de rappeler qu’elle existait ! Mais faire les permanences ne lui arrivait pas souvent !

Les astreintes de nuit, tout le monde devait les faire, et il devait attendre son tour.

 


Il passa dans le bureau de Michel qui sirotait du café, les pieds sur son bureau, un procès-verbal de plainte à la main.

   Salut Mark,!"

 Salut Michel, comment va ?

On peut dire que la nuit commence bien, je viens de finir d’entendre une gamine de 15 ans qui s'est faite coincée dans un parking par quatre mecs"

Ils l'ont violée ?

Ils n'ont pas eu le temps, un habitant de l'immeuble les a dérangés en venant récupérer sa voiture. Il tombait bien celui là ! Il n'a pas fait genre "celui-qui-voit-rien", il leur a foncé dessus en hurlant qu'il allait leur faire la peau ! Ils sont tous partis en courant ! 

Il a réussi a les attraper ?

Non, il n'a pas essayé de leur courir après, il a préféré rester près de la gamine en attendant la Police. Il a bien fait

"Comment elle va la môme ?"femme_10

"Ben, elle est choquée mais çà aurait pu être pire ! elle a bien failli y passer. Y'a mieux comme première expérience !... Elle a donné un signalement des gars, apparemment, ils habitent l'immeuble à côté ! on va pas tarder à les interpeller !"

"Super ! il va y avoir de l'ambiance au bureau ! Si vous avez besoin d'un coup de main, n'hésitez pas !"

"Ok, merci Mark,j'hésiterai pas !" 

"Charlie est arrivé ?"

"Oui, il est dans son bureau, le patron vient de lui attribuer un dossier, une femme qui a disparu dans des circonstances étranges..."

Le coeur de Mark s'accélérauot;> et il eu soudain hâte de rejoindre Charlie.

"ok, j'y vais Michel, à plus !"

"A plus !"

Charlie était son équipier depuis quelques années mais il était devenu bien plus que ça.

Mark avait découvert la vraie amitié avec Charlie.

Mine de rien, il l'avait vraiment aidé dans les moments difficiles. Quand Mark était dans sa période "115" :Benabar.wav

Il avait réalisé qu'il n'y avait rien de plus précieux au monde, tout le reste était du "pipi de chat" : l'amour, le job, l'argent, ...

Mark appréciait l'humour de Charlie, sa discrétion, sa façon d’être toujours là au bon moment et plein d'autres choses inexplicables.

Ils se comprenaient rien qu'en se regardant derrière les yeux ! Vous savez ? Là où des fois ça vous gratte à un point que vous auriez envie de passer derrière vos orbites pour pouvoir accéder au point G (comme Gratouille bien sûr !)

Bien pratique quand on faisait équipe dans une enquête...

Charlie était dans son bureau. Aussi crade et décrépi que les autres, (pas Charlie, le bureau !).

Ici, certains sièges fournis par l'administration avaient été neufs un jour, et d’autres, récupérés dans une déchetterie de la capitale! Système “ D ”...

Il avait entendu dire que ce corps de profession avait un taux élevé de personnes souffrant du mal de dos...le mal du siècle...qu’ils l’appelaient ! Pour Mark, c’était plutôt l’indifférence le mal du siècle, mais bon.......

Un fond sonore musical permettait parfois de se croire ailleurs, surtout lorsque Charlie se mettait à chanter ! Mais ce soir, on entendait juste le bruit de la cafetière électrique, compagne indispensable d’une nuit blanche. L'odeur suave du café emplissait la pièce, couvrant celle habituelle du vieux papier poussiéreux.

Charlie leva les yeux du dossier qu'il était en train lire :

“ Salut Mark, tu as bonne mine dis moi! Tes valises se sont transformées en malle !”  Tu pars en voyage ?

“ Salut Charlie. Merci pour le compliment. J'ai eu du mal à m'endormir hier soir, il m'est arrivé une drôle d'histoire."

"Vas-y je t'écoute..." dit Charlie en fronçant les sourcils

Mark lui raconta sa rencontre de la veille avec cette mystérieuse femme qui avait disparu aussi vite qu’elle lui était apparue.

"Michel m’a dit que tu étais sur une affaire de disparition, et j'ai lu l'article dans le journal, tu crois qu'il s'agit de la même femme ?"

Charlie devina le trouble que ressentait son ami.

“ Je ne sais pas mais c'est une sacré coïncidence! Bizarre comme affaire, j'étais justement en train d'étudier çà. Je ne sais pas encore pourquoi, mais cette histoire m’intrigue vraiment. Et encore plus depuis ce que tu viens de me raconter."

"Tiens, dit Charlie en lui tendant le dossier, jette un œil ! Le mot trouvé dans la cuisine est notre seul indice pour le moment, mais je pense qu'il va nous en apprendre déjà beaucoup."

Mark ouvrit la chemise. A l’intérieur, l’audition de la gardienne, Mme RODRIGUES,première actrice de ce drame :

La femme disparue?

Elle s’appelait Imoën GUY, âgée d'environ 30 ans. Elle vivait seule dans un petit appartement du 18ème, rue des Martyrs. Elle n’avait pas de chat, pas de chien, juste un homme qui venait lui rendre visite de temps en temps...une fille sans histoire quoi !

Tous les matins, vers 8 heures, la gardienne recevait la visite de cette femme, même le dimanche. Imoën était infirmière libérale et elle venait lui faire sa piqûre quotidienne d’insuline.

Ne la voyant pas arriver ce matin là, Mme RODRIGUES s’était inquiétée. Imoën la prévenait toujours lorsqu'elle s'absentait, et  elle s'assurait que quelqu'un d'autre vienne lui faire sa piqûre. Mais là, rien...

La gardienne était montée à son appartement. Elle avait frappé, mais n'obtenant pas de réponse, elle était entrée avec son double. Losqu'elle avait découvert le mot laissé sur la table de la cuisine elle avait tout de suite appelé la police

Elle ne pouvait pas en dire beaucoup plus sur cette femme.

Imoën ne parlait jamais d’elle, elle semblait heureuse, mais Mme RODRIGUES ressentait un sentiment de malaise lorsqu’elle la regardait trop longtemps, comme si l’aura d’un grand mystère l’entourait. Elle avait l’impression qu’il ne fallait surtout pas tenter de le percer, cela aurait été comme forcer la serrure d'un jardin secret.

Si elle s’était oeilmang2particulièrement inquiétée, c’est que la veille une lueur inhabituelle était venue allumer le regard d'Imoën, d’habitude si doux.

 

En y réfléchissant, ce changement était intervenu alors que la gardienne parlait de ce faits divers: ces loups dévastateurs de troupeau que les bergers voulaient abattre quelque part dans une forêt des Pyrénées. La SPA et une association dont elle ne se rappelait plus le nom se battaient pour que le Conseil d’Etat n’autorise pas cette chasse, et selon la gardienne, ce n’était pas gagné pour ces pauvres loups !

Imoën lui avait fait un peu mal en la piquant, c’était la première fois que cela arrivait, et alors qu’elle prenait toujours un thé avant de partir, cette fois ci, elle avait précipitamment rangé ses affaires et avait regagné son appartement.

 

 

L’homme qui venait parfois la voir ?


1m80 environ, les cheveux longs, très bruns, les yeux noirs et profonds,légèrement bridés, d’une beauté troublante. bosorcIl dégageait une puissance et un charisme incroyable. Lorsqu'il lui avait parlé d'une voix grave, juste "bonjour comment allez vous", elle avait détecté un drôle d’accent, impossible d’en déterminer l’origine...


Elle avait relevé un détail : l’homme portait à l’oreille droite un “ piercing”, genre clou, de couleur noire, d’une longueur de 5 cms environ. Il était vêtu d’un grand manteau noir qui lui descendait jusqu’aux pieds, ne laissant apparaître que le bout d’une paire de bottes, noires elles aussi.

Elle avait pu sentir un léger parfum musqué remplacer sa

présence dans le hall avant qu’il ne dévale l'escalier. Elle reconnaissait avoir été troublée par cet homme.

 

 

 

etoile1

 

“ Alors, qu’en penses tu ? demanda Charlie "plutôt étrange non ?

Tu pourrais peut-être établir un portrait robot et vérifier dans le dossier « Canonge » ? »

Le fichier "Canonge" contenait entre autres les photos de tous les individus interpellés lors d'affaires criminelles. On entrait un portrait robot dans l'ordinateur , et le logiciel scannait tous les individus répertoriés afin de trouver une similitude. 

 

« Non, il faisait nuit, je ne peux pas faire un portrait robot avec le peu d'élèments que j'ai. J'ai juste aperçu une silhouette, et de long cheveux retenus en queue de cheval."

 

« Ca fait léger comme info!" dit Charlie en grimaçant.  

« Désolé, si j'avais su qu'elle allait disparaître, j'aurais pris une photo !" ironisa Mark. 


"Des collègues sont allés mettre des scellés sur la porte de son appartement en attendant qu'on aille faire la perquise, dit Charlie . "D'après ce qu'ils m'ont décrit de l'atmosphère générale des lieux, j'ai le pressentiment qu'on va aller de surprises en surprises dans cette affaire...je ne t'en dis pas plus, tu te feras une opinion par toi même..."

 

 

 

Inutile d’essayer de lui demander plus de détails, Charlie serait resté muet comme une anguille.carpe1

(Y’a pas que les carpes qui parlent pas).

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

marty3                          A suivre

 

 

Publicité
Commentaires
Suspense...
Publicité
Derniers commentaires
Publicité