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Suspense...

4 mai 2010

Poulbot

 

Francisque Poulbot était un historien et dessinateur engagé, figure emblématique de Montmartre, qui retraçait la vie des petits garçons du quartier de la Butte pendant la "Grande Guerre" :poilus1 

 

 

"Tandis que le père se bat ...et meurt dans les tranchées, l'enfant traîne dans les rues; il sait vaguement ce qui ce passe, il écoute ce que disent "les grandes personnes" et il répète leurs paroles sans vraiment les comprendre;

Le long des rampes de la Butte, il joue au soldat; poulb21il se fabrique avec des hardes chipées au logis un uniforme de quatre sous. Un bout de torchon, un manche à balai, c'est le drapeau. Un trou au chapeau, une carotte, c'est le casque à pointe du Kaiser. Gavroche polissonne et s'amuse; il joue au soldat; s'improvise général en chef; il commande, réprimande, fait pivoter ses troupes, dirige la manoeuvre, enfonce l'ennemi, hurle la Marseillaise. "poumar1

 

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26 avril 2010

"mes oeuvres"

Mes "oeuvres" lol
DESIR


Souffle invisible et insidieux
Il vous envahit de sa chaleur,
Vous attire vers un précipice,
Labyrinthe étourdissant,
Il vous enivre et vous soulève
Lumière pastel et bienfaisante
Il vous entoure de sa clarté
Vous plonge dans l'obscurité
Il vous noie dans sa profondeur
Réveille vos sens et vos passions,
Envie de donner, envie de prendre,
Besoin d'exister et de disparaitre,
Il fait naitre vos délires
Vous délivre de ses secrets
Comme la mer envahi le sable
Il s'engouffre dans votre corps,
Raz de marée de plaisir,
Il est tendresse et violence
Abandon de soi et et du monde
Il vous perd dans son néant
D'où vous allez renaitre.



 

EMMUREE

Ses doigts ensanglantés

Grattent le mur de sa prison

Rien à dire, rien à faire

Les jours passent

La vie se meure

Attendre...

Une lueur dans le mur...

Ecrire...

Avec son sang qui sèche

Sans ses yeux...aveuglés par la nuit

Un hurlement silencieux qui assourdi son coeur

Son âme est morte...

De solitude...

 

EQUILIBRE

 

Une ombre...

Silencieuse et pourtant...

Envahi mon âme

Puissante force du mal

 

Créatrice...

Sédiment de mon être

Fléau de la balance

Surveillant l'aiguille...

 

Protectrice...

Evitant la chute

Vers le commun des mortels,

Les pensées vides

 

Destructrice...

Le remède aux mots creux

Apaisement de l'ennui

Réveil des maux apaisants

 

Tout le bien, tout le mal;

Plus de bien, plus de mal

Tout!... ou rien !

Toujours...jamais

 

Son souffle invisible

Tourne les pages du livre

Quelle écrit pour moi

Ne pas revenir en arrière

Ne pas lire la fin...

 

Elle me suit, mais me précède

Je l'aime,

Je suis elle

Elle est moi

 


27 novembre 2005

3 Décembre

7 Décembre 1982

Suicide du serial killer tueur d'enfants Charles Hatcher. 


27 novembre 2005

14ème arrdt


14ème arrondissement

1 rue Vercingétorix

Double vie, double crime

Le représentant de commerce Charles Clément, aimait trop ses deux femmes.

Il a organisé sa vie entre le domicile de son épouse Suzanne, pianiste maladive, et celui de sa maîtresse Félicie Crippa, avenue de la République.

Aux voisins qui s'étonnnent, en 1955, de ne plus entendre le piano et de ne plus croiser Suzanne dans l'escalier, Charles eplique que sa femme se repose dans le Lot.

En fin d'année, les journaux signalent la découverte d'un coprs dépecé dans une décharge, à Bièvres. Les différents morceaux ont été noyés dans du plâtre parfumé à la lavande.

Le Dr Breton, à l'Institut Médico Légal, réussit à fixer les empreintes digitales des deux mains coupées bien que le derme ait été brûlé par le plâtre. Un exploit qui ne servira à rien puisque ces empreintes ne figurent pas au fichier dactyloscopioque.

L'enquête établit malgré tout que "la dépecée aux mains fines" est l'épouse de Charles Clément



91 Avenue Denfert -Rochereau

Effrondrement

Trois cent mètres de chaussée disparaissent à 25 mètres de profondeur, le 17 décembre 1774.

Les carrières souterraines sont en cause.


10 novembre 2005

12ème arrondissement Avenue Daumesnil Classique

12ème arrondissement

Avenue Daumesnil

Classique

Le 6 novembre 1946, dans la soirée, un homme est admis clinique Diderot, sous le nom de Paul Chaplan.

Une balle lui a traversé la vessie.

Il s'agit de Pierre outrel, alias Pierrot le Fou, qui s'est révolvérisé en coinçant son arme sous sa ceinture, après un hold-up raté, rue Boissière.

La scoumoune semble s'acharner sur lui.

Une semaine auparavant, le 29 octobre 1946, le Louf a organisé à Bercy le braquage de la Juvaquatre convoyant l'argent des marchands de vin.

Mais au moment du partage, à la place des billets de banque, la sacoche contenait un sandwich aux rillettes et des cannettes de bière...

Cette humiliation a affecté son autorité sur ses hommes.

Evacué de la clinique, Pierre Loutrel ne survivra que quelques jours.

trac

Si sa bande officiera jusqu'en 1950, Pierre Loutrel ne sera sur des gros coups que pendant l'année 1946, durant laquelle il mourra. Son gang, le "gang des tractions avant", regroupe des grands noms du milieu des brakos : le tunisien Joseph Brahim Attia, le toulousain Raymond Naudy, le parisien Georges Boucheseiche, Marcel Ruard dit le Gitan, un niçois, et le dijonnais Abel Danos,dit le Mamouth, sont les plus célèbres.

Parmi les braquages du gang, une bonne dizaine sont restés célèbres. Au total, près de onze personnes seront tuées (dont beaucoup de flics) par l'un ou l'autre des membres du gang, et trois seront blessées.



Cour Diderot

Susceptibilité

Le 1er septembre 1967, la marchande de journaux de la salle des pas perdus se plaint d'une odeur très désagréable venant des consignes.

Dans le casier 208 on découvre un tronc féminin. Les membres s'entassent dans une autre valise, au 680.

Des pastilles pour WC sont censées désodoriser l'atmosphère.

Un nom, sur une valise, conduit à un certain Chekroun, lequel vient de signaler la disparition d'une barmaid de Pigalle, Alice Bitoun. Elle fréquente un ami de la famille Chekroun, Maurice, 20 ans, qui finit par avouer le crime.escar

Alice venait de découvrir qu'il lui avait volé un chéquier et Maurice n'a pas supporté d'être traité de voleur.

Pendant ses aveux, il insiste beaucoup sur les difficultés qu'il a rencontrées. L'acide n'arrivait pas à dissoudre la tête, si bien qu'il a du la jeter à la poubelle.Sans parler des valises trop lourdes : "Ces derniers temps, critique-t-il, Alice ne surveillait plus sa ligne".

Jugé en 1970, Maurice écope de quinze années de réclusion criminelle.

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8 novembre 2005

11ème arrondissement Place de la Bastille Au

11ème arrondissement

Place de la Bastille

Au sabre

sabre

Le 3 mars 1987 à 19h40 dans le métro, un sans domicile fixe de 37 ans, Alain Bouzeida, fin saoul, invective bruyamment les usagers.

Sur le quai opposé, un inconnu en costume cravate et baskets sort un sabre japonais de son attaché-case.

Il traverse tranquillement les voies et frappe à mort le SDF.

Le tueur monte dans la rame qui arrive en faisant un signe d'adieu ironique à une cinquantaine de témoins médusés.

Il n'a pas été retrouvé.



112 avenue de la République

Infanticide

Le 11 novembre 1985, la concierge découvre dans la cour le cadavre d'un bébé dont le cou a été tranché sur plusieurs centimètres.

La mère Hédia, une tunisienne de 26 ans, ignorait qu'elle était enceinte et pensait souffrir d'un simple mal de ventre.

Elle a accouché seule sur la cuvette des toilettes, puis a demandé à une amie un couteau qu'elle lui a passé par la porte entrebaillée.

Après avoir tué son enfant, elle l'a enveloppé dans une serviette et balancé sur le toit.

Mais le petit corps a rebondi sur la corniche avant de tomber.

Employée de maison, Hédia savait que, de toute façon, un mariage avec le père de l'enfant était impossible, car sa famille estimait qu'il "était trop blanc de peau".

La jeune femme est condamnée à trois ans de prison avec sursis...

8 novembre 2005

10ème arrondissement Gare de l'Est Le mort se

10ème arrondissement

Gare de l'Est

Le mort se réveillemalle2

Le 18 avril 1899, à la consigne, un cheminot entend une malle d'osier gémir. Il donne l'alerte.

On l'ouvre.

Un homme jaillit en hurlant, le visage ensanglanté. Il raconte sa mésaventure en recevant les premiers soins.

Il s'appelle Jean Delhumeau. Sa femme, maladivement jalouse, multipliait les scènes de ménage de plus en plus violentes.

Un soir, Delhumeau a frappé son épouse qui a répliqué à coups de tisonnier.

Croyant l'avoir tué, elle l'a enfermé dans cette malle déposée à la consigne.

Interpellée à Langres, dans sa famille, elle est incapable de supporter la confrontation avec son "mort", perd la raison et se retrouve internée.

Lui, ne supportant pas d'être défiguré, se tirera une balle dans la tempe.



Quai de Valmy

Astuce vaseuse

Vers 1835, Fournier, alias Queue de Boeuf, condamné à mort et guillotiné, noyait dans le canal des passants pour toucher la prime allouée aux personnes rapportant à la brigade fluviale les cadavres repêchés.

valmy

3 novembre 2005

19 juillet 1973 Dean Corll et Wayne Henley tuent

19 juillet 1973

Dean Corll corll et Wayne Henley tuent Tony Baulch.

Homoxexuel sadique, Corll et ses deux complices, David Brooks et Wayne Henley, torturent et assassinent au moins 27 jeunes garçons à Houston entre 1971 et 1973.

A l'époque, la police pense qu'il s'agit de fugueurs ; mais en août 1973, Henley se rend après avoir abattu Corll.

Il semble que l'enquête ait été baclée, car il existe de fortes probabilités pour que Corll ait commis d'autres crimes avant 1970, Henley et Brooks sont condamnés à perpétuité.

3 novembre 2005

20 octobre 1974 John Paul Knowles assassine Doris

20 octobre 1974

John Paul Knowles assassine Doris Hovey, 53 ans, près de Woodford, en Virginie.

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20 octobre 1946

Olive Balchin est tuée à coups de marteau, à Manchester.

Il faudra trois procès pour que son assassin, Walter Graham Rowland, soit reconnu coupable, mais fou.

3 novembre 2005

27 mars 1969 Jérôme Brudos asassine Keren

27 mars 1969

Jérôme Brudos asassine Keren Sprinkler, 19 ans, après l'avoir kidnappée dans le parking d'un centre commercial de Salem, dans l'Oregon.

Il la photographie, la pend, avant de violer son cadavre et de lui trancher les seins pour fabriquer des presse-papiers.

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27 Mars 1905

Le couple Farrow est retrouvé mort dans son appartement londonien.

Les coupables, qui sont deux frères, Albert et Alfred Stratton, sont identifiés grâce à leurs empreintes digitales.

Il s'agit d'ailleurs des premières personnes en Angleterre à être condamnées pour meurtre suite à ce type de preuve.

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MAIS PAS EN FRANCE !!!...

Arrestation du premier assassin confondu par ses empreintes digitales
16 octobre 1902

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fiche signalétique et dactyloscopique de Henri-Léon Scheffer
Collections du laboratoire de police scientifique
© Préfecture de Police de Paris, tous droits réservés

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Adolphe Bertillon vers 1890 par Nadar
Collections du laboratoire de police scientifique
© Préfecture de Police de Paris, tous droits réservés

L'affaire Scheffer : une victoire de la science contre le crime ?

Le 16 octobre 1902, 107, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris, on découvre, dans l'appartement d'un dentiste, le corps de son domestique assassiné. Le vol semble à l'origine du meurtre. Le voleur, sans doute surpris en pleine effraction, a laissé de nombreuses empreintes de doigts sur la vitrine d'un médailler fracturé. Servi par un concours de circonstances étonnant, Alphonse Bertillon, directeur du service de l'Identité judiciaire, réussit à les identifier comme étant celles d'un certain Henri-Léon Scheffer, né en 1876, arrêté et fiché quelques mois plus tôt.

Dans un rapport au juge d'instruction daté du 24 octobre, il démontre la similitude des empreintes et explique que leur disposition prouve qu'elles ont été faites après le bris de la vitrine.

C'est la première fois qu'un assassin est identifié, convaincu de meurtre et condamné à l'aide de ses empreintes : " les seuls dénonciateurs qui ne trompent ni ne mentent jamais ".

Cette affaire, d'un grand retentissement, fut à la source d'une illusion durable : la police, parvenue " à ce degré supérieur de l'évolution policière ", serait à même de résoudre les affaires les plus complexes par des méthodes " scientifiques ". Elle présente par ailleurs un double paradoxe lié au rôle de Bertillon.

Inventeur de l'anthropométrie, ce dernier est à l'origine d'une " science criminelle " qui parut suffisamment riche de promesses à ses contemporains pour qu'ils le placent, aux côtés de Pasteur, au rang des savants d'exception que

la France

avait donnés au monde.

En quelques années, le " bertillonnage " triompha jusqu'en Amérique. Il comportait cependant des faiblesses.

Si l'anthropométrie permettait de distinguer deux individus dissemblables, elle ne permettait pas d'affirmer que deux séries identiques désignaient la même personne. Ce moyen, ce sont les crêtes papillaires que l'on trouve à l'extrémité des doigts qui l'offrent.

Utilisées empiriquement par l'administration anglaise au Bengale, classées par Galton et Henry entre 1886 et 1894, les empreintes digitales constituent la marque d'identification que l'on cherchait avec obstination en cette fin de siècle obsédée par la " montée du crime " et la récidive.

Elles présentent un autre avantage : celui de subsister après le passage d'un criminel.

L'affaire Scheffer le démontra de façon spectaculaire : la dactyloscopie allait bouleverser la police judiciaire.

Le paradoxe vient de ce que ce fut Bertillon qui réalisa cette première mondiale alors qu'il marqua toujours une grande réticence à l'égard d'un système concurrent du sien. Cette réussite n'empêcha d'ailleurs pas que, jusqu'à sa mort, en février 1914, il refusa d'abandonner un classement anthropométrique que toutes les polices du monde avaient délaissé dès le tournant du siècle.

Le deuxième paradoxe est plus inquiétant, il concerne le rôle de " l'expert " convoqué par la justice pour dire le " vrai ".

Bertillon, fondateur de la criminalistique, fut à ce titre souvent convié par les tribunaux aux fins d'expertise.

Or, dans l'affaire Dreyfus, il avait fait preuve d'un tel parti pris, d'une telle obstination à nier l'évidence, qu'ils firent douter de sa raison et que la commission scientifique, dirigée par Henri Poincaré, convoquée par

la Cour

de cassation, eut beau jeu de démontrer la dérive et les dangers d'une pseudo technicité.

C'est assez dire que l'événement de 1902 comporte autant de menaces que de promesses.

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